Mon petit poireau.
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Ma femme préfère les légumes frais.
Jardinier novice, j’ai donc réservé une partie du jardin la culture potagère.
Je surveillais jalousement la croissance de mes poireaux, lorsque j’entendis une petite voix.
J’ai cru, tout d’abord, que fille avait oublié son transistor allumé dans mes poireaux.
En me penchant vers un poireau un peu isolé, il me dit. « Monsieur, Monsieur, C’est un scandale comme vous me traitez.»
Il n’y aucun doute, le poireau m’avait parlé.
J’étais surpris, mais pas tellement, alors j’ai répondu poliment. « Que me veux-tu poireau ? »
« Je veux être respecté, mon environnement est infâme. Arès ces pluies diluviennes, les choux placés plus haut que nous déversent leurs eaux sales sur mon pied, le vent m'envoie l’odeur piquante des échalotes. »
J’avais affaire à un poireau cultivé, aussi lui demandais je à nouveau. « Que veux-tu ? »
« Je veux devenir un poireau biologique. »
J’étais pris de court. Je savais très bien me procurer des poireaux biologiques à la ferme de monsieur Verdot.
Depuis quatre ans, tout avait bien changé, il m’a reçu, fort aimablement dans le bureau de son exploitation agricole rénovée. Assis derrière son ordinateur, vêtu d’un trois pièces élégant, le businessman contrôlait les fiches d’entrée de ses poireaux. Chacun d’eux avait son numéro d’ordre, son surnom, les noms de sa famille et le certificat d’appartenance biologique.
Un peu « mu, je lui expose la demande de mon petit poireau. Il n’est pas content que je le dérange avec mon problème.
« Où avez-vous acheter votre poireau à replanter ? »
« Je n’ai pas procédé, ainsi, j’ai acheté des graines de poireau chez Gontier, j’ai récolté les jeunes pousses et je les ai replantées, moi-même. »
« Voilà qui deviens intéressant. Avez-vous un document. » J »avais conservé le sachet de papier qui contenait les graines. Ce qui permit à Verdot d’ouvrir un dossier et d’accueillez mon poireau dans son domaine.
Je m’étais attaché mon protégé et j’avais demandé pouvoir lui rendre visite.
Je vis tout de suite que quelque chose n’allait pas. « Vous m’avez placé dans une drôle de situation, je suis un poireau à chair blanc cassé, replanté au milieu de poireaux biologiques à chair blanche. Ils ne me parlent ; Je dirais même qu’ils ne veulent pas me parler. Entre eux, ils disent que je suis vulgaire, tout juste bon pour la grosse soupe des cultivateurs. On ne connaît pas mes parents, ma famille doit être d’origine étrangère. J’ai beaucoup pleuré des larmes amères qui faisaient tousser mes voisins.
De grâce, mon bon Monsieur reprenez-moi dans votre Jardin. »
Les formalités furent longes, la régularisation a pris du temps, mais y renoncer fut encore plus long et a demandé des rapports de biologistes qui ont finalement autorisé la transplantation pour cause de santé mentale de mon légume.
Lorsque, muni de mon papier timbré, on le serait à moins, J’ai pénétré dans un champs de bataille, des centaines de poireaux desséchés pendaient lamentablement, tués par un virus.
Verdot m’a dit. « votre poireau seul survivant a été sauvé parce que dabs sa jeunesse exposé ce virus il s’est créé des anticorps.
Et je m’en suis allé, serrant mon poireau contre mon cœur. Heureux que les hommes dans leur sagesse, soient exempts de ces mauvais sentiments.
Jean-Christophe.