L'enfant qui ne pleurait pas, de Torey L. Hayden
Le premier livre de Torey Hayden que j’ai lu est « l’enfant qui ne pleurait pas ». c’est l’histoire de Sheila, petite fille de 6 ans qui, un sombre soir d’hiver, a enlevé un bébé de 3 ans et après l’avoir attaché à un arbre, y a mis le feu.
A la suite de ce malheur, la petite arrive dans la classe d’enseignement spécialisé de Torey mais refuse de parler, de rire ou de pleurer. En effet, « si elle ne pleure pas, personne ne peut savoir qu’elle a mal ». Le problème majeur est cependant sa grande violence, vis à vis des autres et vis à vis d’elle-même…
Cependant, petit à petit, Torey l’apprivoise, au sens propre et au sens figuré, le livre « le petit prince », qu’elle lit tous les jours à l’enfant les lie toutes les deux et Sheila se met bientôt dans la peau du renard…
Sheila s’épanouit et revit. Jusqu’au soir où tout bascule de nouveau, à cause d’un oncle pervers ; Sheila est admise à l’hôpital tandis que deux procès sont organisés : l’un pour défendre Sheila contre son oncle et l’autre contre Sheila, afin de l’interner suite à l’agression commise sur le petit garçon de 3 ans.
Cette histoire vraie finit bien ; ainsi que le souligne Torey, ce fut un miracle.
Dans la classe de Sheila, ils ont 6 ou 7 gamins, la plupart autistes ou aveugles, retardés mentaux. Chez tous, sans exception, une humanité bien plus grande que chez les gens dits normaux…
Un récit autobiographique romancé d’une belle qualité, d’autant plus touchant que le lecteur sait que l’histoire est vraie…