Au pays de tes regards
Tu vis au pays de tes regards
Tantôt plaine immense au blé ondoyant
Ou désolation de basalte et de porphyre du Hoggar
Assoiffé sous le disque rougeoyant
Ton pays est un océan moiré
Papier froissé vibrant au vent
Ton pays palpite au rythme des marées
Et des joies dissimulées derrière ton âme paravent
Tu vis au pays de tes regards
Et tu navigues sur la crête des saisons
Tel un train qui cherche sa gare
Sur des rails sans rime ni raison…
Hugo
Genève
Mars 2009