De : kovik4 (Message d'origine) Envoyé : 3/01/2007 6:21
Porté par le rêve d’une nuit, je me blotti dans mon lit.
Sous cette voûte céleste je baigne dans la tendresse de cet amour discret, passion dans le respect.
Dans cette constellation d’étoiles, je fouette mon cheval, galopant sous une pluie de paillettes d’or scintillant dans la lumière de ton astre, dont je ne veux perdre la trace.
C’est une course éperdue, dans laquelle je me lance à brides rabattues, mais cette route est semée d’embuches sur lesquelles je trébuche, qu’importe les obstacles car guerrier je deviens pour me frayer un chemin t’apercevant au loin.
L’amour reste un mystère de l’alchimie de la vie, car nul ne connait la barrière fragile entre l’amitié et l’amour, l’un est pile l’autre est face que veux-tu que j’y face.
Ils sont tout deux des nobles sentiments du cœur et quand on passe la barrière nul ne sait pourquoi, c’est le cœur qui dicte sa loi.
Alors t’aimer devient un art nourrissant mon espoir de te voir, auquel je m’abandonne dans cette poursuite folle d’un amour que je ne peux rejoindre et qui ne peux s’éteindre tant le désir de notre rencontre est la seule chose qui compte.
Je m’enfonce encore sous les draps pour mieux rêver de toi, que d’étoiles scintillent par cette magie.
Soudain le réveil sonne et dans la brume de l’éveille, il n’y a plus de merveille, j’entrouvre ma main, regardant en sa paume il n’y a plus rien, le marchand de rêves s’en est allé et la nuit m’a tout reprit.
Mais cette poussière d’étoiles symbole du bonheur d’une nuit, reviendra peut-être encore cette nuit, quand à mon cœur il se nourrira de ces images et gardera sa sagesse pour laisser aux rêves les gestes.
Amitiés,
Marco