Dean KOONTZ

Chasse à mort, de Dean KOONTZ

Travis Cornell est un homme bien solitaire depuis qu'il a quitté l'armée et perdu sa femme, trois ans auparavant. Aussi, lorsque sa route croise celle d'einstein, un chien errant, se fait-il une joie de l'adopter. Mais Einstein, n'est pas un animal comme les autres. Et son maître découvre bien vite que nombreux sont ceux qui le recherchent : les services secrets, un tueur â gages psychopathe... Et une créature qui suit le chien comme son ombre. Travis Cornell, le vétéran, a vu bien des horreurs dans sa vie. Mais là, tapi dans l'obscurité, â l'affût, se cache le prédateur le plus sanguinaire qu'il ait jamais eu â affronter. L'autre...

Mon avis : Ca commence par une ballade en forêt, ballade durant laquelle Travis croise un golden retriever qui lui barre le chemin : le chien veut l'empêcher de prendre un certain chemin tandis qu'autour d'eux le silence se fait soudain, plus de chant d'oiseaux, plus rien... travis réalise alors que quelque chose est tapi dans la forêt et il prend la fuite, avec le chien. Arrivé à sa voiture, il embarque le chien avec lui et va se rendre compte que ce dernier comprend tout ce qu'on lui dit, il ne lui manque que la parole. A compter de ce jour, sa vie va changer car ce qu'il ne sait pas c'est que le chien s'est échappé d'un terrible endroit et qu'une autre créature, autrement plus effrayante et dangeureuse est à la poursuite du chien et donc de celui qui l'héberge.

Le hasard va mettre Nora sur la route de Travis et la jeune femme va l'aider dans sa fuite...

c'est un livre que j'ai adoré et que je relis régulièrement. Les relations entre les personnages sont bien décrites et on entre dans cette aventure avec à la fois de l'émerveillement pour ce chien exceptionnel et de la peur mêlée d'appréhension pour l'autre créature. Le style de Koontz oscille entre horreur et psychologique, entre humour et peur. Les personnages sont bien croqués et attachants (travis, Nora et Einstein) ou impressionants (les tueurs, le flic, la créature...). quand je termine ce livre, je reste dans une sorte d'émerveillement en me disant "et si c'était vrai ?"...