Manipulation

Manipulation
Notre Petit Prince, Seigneur des Gaulles, se voyait bien en chef de guerre, l’occasion lui en fut donnée par les puissants venus d’un nouveau monde ; une période de fastes et de dorures n’avait fait que le rendre impopulaire aux yeux de ses gueux en son royaume de France. Les grands « manipulators » lui firent miroiter les avantages d’occire un méchant ce qui redorerait un blason passablement terni pas ses frasques pitoyables, et enfin, de montrer à ses sujets qu’il luttait pour le bien de son pays et pour une paix mondiale se faisant ainsi le bienfaiteur de toute l’humanité, en apportant démocratie et liberté…
Il envoya ses gens d’armes et autre manants sur un champ de bataille et lui bien à l’abri sur les champs Élysée.
Tout le monde, des infidèles les yeux pleins de mirages, aux croyants des sables, des perfides à la peau claire, envoyèrent des rafales de vent, des tornades de gesticulation, des chars célestes furtifs, même des indiens sioux avec leur tomawak, bref l’hallali débuta :
Les deniers, refusés aux pauvres pour manger, furent investis massivement, sortis des caisses du royaume soit disant vides mais que voulez-vous quand on veut faire le beau et se mettre en avant, tous les moyens son honorables ...
Notre chef de guerre auréolé de son nouveau pouvoir n’hésitant pas à offrir à ses Maitres l’étendard tricolore pour torcher leurs « sublimes popotins »
Les promesses d’une liberté pour les peuples opprimés, un espoir de vivre mieux, notre petit Roy vendit son âme aux riches et puissants et pour leur plaire fit maintes courbettes, mille bassesses.
Au final les grands ne lui laissèrent même pas quelques miettes d’un butin sorti des entrailles de la terre, notre petit Roy ne récolta que mépris des puissants et indifférence de ses sujets de toute façon manipulés et déjà convertis.
Et c’est ainsi que l’on vit naitre un royaume autrefois synonyme de liberté, maintenant détesté par le reste du monde