Tu disais
Tu disais : « mon cœur est une tour de Babel, tant de souffles y demeurent »
Tu disais encore : « je tiens la vie au creux de ma main et n’ose pas l’attraper »
Et encore : « rien ne vaut le sourire d’une fleur si ce n’est la caresse d’un papillon »
Tu disais, tu disais tant de choses
Ton cœur avait le sourire d’une fleur
Et nulle main ne su le saisir pour le garder
Il faut laisser vivre une fleur et sécher ses larmes dans le sillon
Tu disais : « il y a tant de métamorphoses »
Tu disais : « mon cœur est une tour rebelle, tant de souffle y vivent et meurent »
Tu disais encore : « je tiens la vie au creux de mes lendemain, qui pourrai bien l’attraper »
Et encore : « rien ne vaut que de rire de ses peurs si ce n’est la caresse des saisons »
Tu disais, tu disais tant et tant de choses…
Hugo
Genève
Mars 2009