Au printemps des chimères (essaie d’écriture)
Au printemps des chimères, le soleil travestissait les odalisques
Muant les océans de chair en jardins parfumé
L’ecclésiaste, alors, vantait leurs délices évanescents
La chair dévoilée était le voile de leur obsolescence
Midi pouvait alors sonné au clocher des âmes étreintes
Leurs atomes restaient sourds aux coups de semonce
Dans leur sein, s’érigeaient des cathédrales de souffles imbriqués
Des tapis de roses s’étalaient sur des déserts d’instants
L’heure était à l’oubli
Aux marécages des déraisons
Aux graines de mirage
Au printemps des chimères…
Hugo
Genève
Mars 2009