De : kovik4 (Message d'origine) Envoyé : 12/05/2008 7:30
De ses mains suppliantes, il attira son visage contre le sien laissant ses lèvres de braises y déposer un baiser.
Dans cette union où pas une seul parcelle de ses corps ne restait insensible à cette fougue, Maude tressaillit de bonheur sentant son corps pourfendu par ce glaive puissant, conquise elle ne pouvait que s’abandonner à son tendre amant.
Le silence de la nuit se troublait de la mélodie du souffle de ces amants qui tel un vent léger annonçait la tempête de cet amour passion, leurs mains enlacées rythmaient le tangage harmonieux de leur corps.
Maude tendit les bras enserrant le visage de Maurice, le regard plongé dans le sien, lui dit, « Ho mon tendre amour… je veux lire… sur ton visage ….tout le plaisir que tu puises en moi ».
Comment aurait-il pu résister à ce désir, emportée dans ce tourbillon enivrant, les bras tendus contre le corps de son aimée, il avait redressé le torse, faisant offrande de ce visage dévasté de sa jouissance.
Son corps lourd à chaque pénétration s’imprègne de chaleur de la peau de sa belle, atteignant le sommet du plaisir, il ne peut plus se contenir, dans des grognements de jouissance, il laisse exploser son orgasme.
Tard dans la nuit, nos deux amants s’étaient tout donné et s’étaient tout prit, sous la douche disparurent les traces de l’acte d’amour, mais l’eau ne pourrait jamais effacer de celles qu’ils venaient de graver dans leur cœur.
Au petit matin, le soleil tel un voyeur, s’infiltrait par la fente des volets faisant danser dans sa lumière, les corps nus de nos deux amants.
Maurice contemplatif, souriait, tout en regardant sa belle dormir, d’une main légère, il effleura ses cheveux puis quitta la chambre.
Installé à table tout en buvant son bol de café au lait, il se remémorait toute cette luxuriance de cette nuit idyllique qui envoûtait son esprit.
Jamais une femme n’avait prit possession de lui à un tel point, cette nuit, il avait tant reçu d’elle, et il en était encore troublé en cet instant, il n’avait qu’un désir la garder près de lui à jamais.
Quand Maude entra dans la cuisine, il était toujours à table le bol entre les mains à rêvasser, il ne l’avait même pas entendue venir vers lui.
Elle caressa ses cheveux, il sursauta, elle l’embrassa tendrement, " tu n’es pas encore habillé ! ''
- Non ! Je voulais dés le matin te laisser admirer mon corps d’Adonis.
Et ils se mirent à rire, '' tu veux un café ? ''
- Oui, je veux bien, mais noir.
Quand il revint avec son café, elle but une gorgée puis s’installa sur ses genoux, '' J’ai passé une nuit merveilleuse avec toi ''.
- Moi aussi ! J’aimerai recommencer ce soir ! Mais là assise sur mes genoux … tu prends des risques mon ange.
- Pourquoi ?
Rétorqua-t-elle tout en faufilant sa main entre ses cuisses,’’ il y a du monde avec nous ?...Effectivement, nous ne sommes pas seuls ! Tu as envie de moi mon trésor?
- J’ai toujours envie de toi !
Sa main glissa sous le peignoir venant caresser son intimité, le sexe de Maurice ne tarda pas à manifester son désir, il dénoua la ceinture, souleva le tissu d’éponge laissant sa virilité se presser entre ses cuisses.
Agilement et avec délicatesse Maude s’empala sur le fruit de son amant.
Maurice emprisonnait de ses mains le dossier de la chaise laissant Maude buriner sa verge en elle.
- Maude restes avec moi ! J’ai besoin de toi, je t’aime comme un fou.
- Tu veux que je m’installe cher toi ?
- Oui.
- Mais ! Nous nous connaissons à peine ! Et puis en juillet, je rentre en Belgique.
- Je sais ! Mais nous pourrions vivre trois semaines de rêve, et puis peut-être changeras-tu d’avis pour rester avec moi.
- Maurice ! Je ne veux pas devenir une femme entretenue par son amant.
- Arrêts Maude, je t’aime, je suis libre et surtout je ne te considère pas comme une maîtresse, mais comme la femme que j’aime, alors dis-moi ce qui te fait peur dans notre relation ?
- J’ai ma vie là-bas, mes amis, mon passé.
- Il y a suffisamment de place ici pour recevoir tes amis, quand à ta vie ! Elle peut être près de moi ! Et ton passé, il serra toujours avec toi.
Cette conversation sans qu’ils s’en rendent compte devenait aphrodisiaque, tant de désirs dans ces mots venant du cœur, semblaient les ancrer l’un à l’autre.