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Ce groupe se veut ouvert à tous ceux qui aiment la musique des mots de notre belle langue française. Il aurait pu s'appeler nid de plumes, puisqu'il a vocation de réunir les amis de l'écriture... comme de la lecture !
 
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 épisode 7 - Amine et... Amos !

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épisode 7 - Amine et... Amos ! Empty
MessageSujet: épisode 7 - Amine et... Amos !   épisode 7 - Amine et... Amos ! Icon_minitimeNovembre 22nd 2008, 22:45


…/… (Amine a prit le chemin du retour, puis...)

Au coin de la rue des Vierges, la bien nommée puisqu'elle est souvent un lieu de rencontre de jeunes prostitués, il est accosté par un homme d'une bonne quarantaine d'années. L'homme est sympathique, portant beau, donnant confiance...
- Tu n'as pas du feu, petit ?
- Sans doute, oui... répond poliment Amine en fouillant ses poches.
Il sort un briquet et, des deux mains pour la protéger du vent, en approche la flamme de la cigarette du passant pour allumer cette dernière. Ce faisant, l'homme enfourne très vite la main dans le ‘jeans’ d’Amine, que celui-ci porte sans ceinture mais avec des bretelles « à la mode », et se saisi du sexe d'Amine à travers son slip, tout surpris de ce qui lui arrive. Cela s'est passé si vite qu'il n'a pas eu le temps de se demander quoi que ce soit !...
- Alors, mon joli, on aime ça ? susurre l'homme à l'oreille du garçon.
- Mais lâchez-moi, s'il vous plaît ! se débat mollement Amine, encore surpris.
- Pas question, mon gaillard, je vois bien que tu apprécies mes caresses!... Tu viens à mon hôtel, ce n'est pas très loin...

Il fait complètement noir dans ce coin à cette heure, et, bien qu'Amine ai l'habitude du quartier, puisqu'il y habite, une telle aventure ne lui était jamais arrivée. A présent, il prend peur et voudrait bien se débarrasser du vicieux personnage.
- Si vous ne me lâchez pas, je crie ! menace Amine d'une voix plus forte en se débattant plus vivement pour arracher la main de l'homme de son pantalon.
- Ok, ne te fâche pas, petit. Mais tu as tord, je ne te veux pas de mal. Seulement te faire du bien, au contraire.

Et l'inconnu fait mine de lâcher sa victime, à regret semble-t-il, puisqu'il le fait vraiment avec une douceur provocante qui trouble Amine plus qu'il ne le voudrait. De plus, l'homme le fixe d'une manière provocante, avec un sourire qui en dit long sur ses intentions...
L'adolescent n'en mène pas large, d'autant plus que, tout doucement, la peur fait place au désir qui monte dans son jeune corps qu'il n'apprivoise pas tout à fait. L'agresseur s'en rend compte, sans doute, car son mouvement se fait plus lent, plus caressant.
- Tu vois que tu aimes ça, je le sens... Tu bandes, ma parole !
- C'est égal, laissez-moi. Lâchez-moi tout à fait ! tente encore Amine au bord de la tentation de se laisser faire...

A cet instant précis, les phares d'une voiture venant de la place Fontainas toute proche s'annoncent par un faisceau qui arrive jusqu'à eux. L'homme lâche Amine qui fait vivement un pas en arrière.
- Tu devrais rester, fiston, lui assure l'homme élégant qui lui fait face encore. Je t'avais pris pour un jeune prostitué du coin, sinon je ne t'aurais pas attaqué ainsi, de front. Ce n'est pas du tout mon genre, tu sais... Reste et bavardons un peu. Tu veux de l'argent ? J'étais prêt à te payer tu vois...
- Pour qui me prenez-vous ! suffoque Amine qui n'en revient pas de l'audace de son agresseur.
- Mais pour un beau gars que l'on paierait volontiers pour s'amuser un moment, comme je viens de te le dire, mon petit. Cela t'étonnes donc tant dans ce quartier ?
- Peut-être pas, non, mais d'habitude je ne suis pas agressé comme cela ! On me demande parfois : « combien ? », mais je passe mon chemin en faisant semblant de n'avoir rien entendu...

Se rendant compte que notre héros est fragile puisqu'il répond à ses questions, l'inconnu se rapproche à nouveau d'Amine maintenant que la voiture est loin et qu'ils sont seuls à nouveau. Il ne veut pas le brusquer, mais le retenir...
- Bon, alors « combien » ?
- Mais vous êtes fou, ma parole ? Laissez-moi tranquille ! Je n'ai pas dit cela pour ça ! fait Amine en reculant à nouveau d'un pas, ce qui l'accule à la façade d'une maison, juste devant la marche de la porte, et le fait trébucher.
- Attention, ne tombe pas ! fait l'homme en tendant la main à un Amine déséquilibré. Tu sais, tu pourrais gagner beaucoup d'argent de cette manière...
- Mais vous êtes un ‘mac’ où quoi ? Je vous répètes que cela ne m'intéresse pas !
- Rassures-toi, non, je ne suis pas un maquereau, rit l'homme en montrant de belles dents, je comprends mieux ta frayeur. Je suis simplement un amateur de ‘belles gueules’ comme la tienne, surtout si elles sont complétées d'un corps qui à l'air superbe, lui aussi.
- Mais vous vous rendez compte de ce que vous dites ? Et si je préfères les filles moi ?
- Si c'était vrai, tu m'aurais déjà cassé la gueule, où du moins tu aurais essayé. Ensuite, tu te serais probablement encouru depuis longtemps, au lieu de discuter avec moi !
- Comment aurais-je pu m'enfouir quand vous me teniez si bien ‘la grappe’ tout à l'heure !
- Et je brûle de recommencer !... Mais je ne veux pas te forcer, mon petit gars... Maintenant que tu sais que je ne te veux que du bien, tu es libre de me suivre ou de refuser.
- J'espère bien !... Et vous me proposez ça comme ça ? Et où irions-nous, d’abord ?
- A mon hôtel, bien sûr. En fait, je ne suis en Belgique que pour quelques jours, pour un congrès médical...
- Vous êtes médecin ?
- Je suis chirurgien, oui mon gars. Tu vois que tu peux me faire confiance.
- Je ne vois vraiment pas ce que cela change ! Je n'en reviens toujours pas que vous osiez, comme ça, me faire des propositions en pleine rue ! D'ailleurs, ma mère m'attend chez moi et serait très inquiète si je ne rentrais pas.
- Eh bien, faisons un marché : tu lui téléphones et tu essaies de la convaincre de te laisser aller loger chez un copain, pour voir... Si cela marche, je t'emmènes ! Tiens, voilà mon portable...
- D'accord ! Je vais être beau joueur et je vais vraiment essayer, répond Amine que cela commence à amuser. Mais ne vous faites pas d'illusions, cela ne marchera jamais...
- Essaie toujours, pour voir...

Et Amine fait le numéro de chez lui. Bientôt, sa mère lui répond au téléphone :
- Allô, maman c'est Amine. Je suis chez un copain où je suis passé tout à l'heure parce qu'il n'en sortait pas dans un devoir de math... Ses parents m'ont invité à souper et mon copain Sébastien propose que je loge chez lui après, car il habite à Ixelles, pas loin de l'école. Tu es d'accord ?
- Mais, Amine, tu me prends au dépourvu, répond la mère, surprise. Je ne sais pas ce qu'en penserait ton père...
- Oh, il serait sûrement d'accord, pourvu qu'il sache où je suis. Tiens, je vais te passer le père de mon copain Sébastien, il te dira lui-même que c'est vrai...

Et Amine repasse le portable à l'homme en face de lui avec un petit sourire, l'air de dire : « débrouilles-toi, maintenant ! », croyant lui jouer un bon tour.
- Bonsoir, chère madame, fais l'inconnu sautant à pieds joints dans son nouveau personnage, il n'y a pas de problème, vous savez, pour que votre fils reste chez nous, au contraire : cela nous fait très plaisir. Votre fils est charmant et très bien élevé, je vous félicite.
- Je vous remercie, balbutie la mère un peu perdue au téléphone, mais vous êtes sûr qu'il n'y a pas de dérangement ?
- Aucun, chère madame, mon épouse à l'habitude d'être envahie par les copains de nos enfants et cela rend service à mon fils, c'est moi qui vous en remercierait comme d'un service que vous nous faites.
- Dans ce cas, et puisque vous me l'assurez, Amine peut rester chez vous, du moment que vous soyez sûr qu'il sera à temps à l'école demain...
- Bien sûr, chère madame, cela va de soi. J'y veillerai personnellement, c’est promis. Je vous remercie en tous cas de votre gentillesse, et à bientôt peut-être, lors d'une visite de parents à l'école ?
- Je serai enchantée de faire votre connaissance, cher monsieur...
- Bonsoir et merci, madame.

Et Amos, parce que c'est lui l'inconnu de tout à l'heure, « raccroche » le téléphone, triomphant !
- Tu vois, fiston, ce n'était pas plus difficile que cela. Tu n'a plus d'excuses maintenant !
- Comment, elle était d'accord ? interroge, abasourdi, un Amine pris cette fois à son propre piège. Vous êtes sûr ? Ben, vous alors, chapeau !...
- Mais oui ! Ah ne me fais pas le coup de ne pas me croire maintenant ! Tu l'a bien entendue toi-même, et tu as voulu me piéger en me tendant le téléphone, mais j'ai achevé de la convaincre. Tu n'as plus d'excuses ; tu m'accompagnes à mon hôtel. Viens, ma voiture est garée place Fontainas, à deux pas.

…/…

Depuis un moment, il admirait le corps abandonné du bel Amine dans cette baignoire dont il avait, doucement, retiré le bouchon. Elle se vidait donc, dans un strip-tease des plus naturels, découvrant un corps au contour délicat et plaisant à l'oeil.

Amos fit couler de l'eau tiède et, avec la douche manuelle, se mit en devoir de rincer doucement le gamin du savon restant sur sa peau, comme une caresse. Arrivé à la tête, Amos se mit en devoir de réveiller le bel adolescent par des baisers très doux, partant du visage pour s'étendre bientôt à tout le corps.

Sa caresse buccale se précisant en un endroit particulier, Amine se mit à gémir dans son sommeil et à sortir tout doucement de celui-ci jusqu'à exploser de plaisir dans la bouche de son « tourmenteur » !

- Oh, pardon, Amos, c'est si bon que je n'ai pu me retenir... fait le gamin confus.

- C'est bien ce que je voulais, mon petit gars. Tiens, dit-il en tendant un grand essuie de bain à Amine, essuie-toi et rejoins-moi à côté.



Amine obtempère, quelque peu gêné maintenant, et passe un peignoir de soie qu'Amos a laissé à sa disposition. Ensuite, il rejoint ce dernier dans la chambre et constate que son compagnon, en peignoir identique, sert de nouvelles coupes de champagne.

- Viens ici, garçon, et buvons une petite coupe pour nous détendre tout à fait.

- Merci, répond Amine en rejoignant un fauteuil et acceptant la coupe. A ta santé !

- A la tienne, fiston !



Ils boivent à nouveau quelques coupes et grignotent les zakouski restant de tout à l'heure. La lumière est tout à fait tamisée à présent, et ils baignent dans une douce atmosphère agrémentée encore par de la musique qu'à mise Amos. Il s'est ensuite approché de son jeune compagnon et a, à nouveau, entrepris de le séduire de ses caresses, usant d'un art où il est passé maître...

Peu après, il entraîne Amine vers le grand lit où ils passent le reste de la nuit...

.../...
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