TEXTE ECRIT A 4 PLUMES :
FEE_GNOMENE, ALEXANDRE, JUL, LEO
La mort d'un petit cheval
La mort d'un cheval, c'est abominable
Jusqu'à hier, debout droit, comme un érable !
Au fond de ses yeux une flamme inaltérable
Il courait, fier et beau, c'était admirable !
Je l'ai connu petit, prés de sa mère-jument
contre ses jambes il se serrait tendrement
il était vif alors, et toujours en mouvement !
Mais sa mère le calmait, assurément.
Car il disait...... "maman"
II était vif, ardent, et toujours insouciant
Mais aussi souvent galopant,
Et pas pour un sou méchant
Adulte, il aimait galoper, avec vivacité dans les prés
Crinière au vent, comme un beaupré,
Ma belle jument, il commençait à la renifler
A l'amour, il commençait à s'éveiller.
Puis, il devint lui-même un beau petit cheval
Qui ne pensait qu'à la cavale
Jusqu'à une funeste soirée de Carnaval.
Où il n'avait pas le moral
Ce jour là, comme en pressentiment
il avait henni longuement... longuement.
Ce qui montra ses sentiments
Galopant dés le matin... éperduement
Il franchit la clôture, en folle galopade
Et ses sabots chantaient la sérénade
Il était heureux de vivre cette belle ballade.
Qui était une belle échappade
Emporté par son élan, il ne vit le précipice béant
Et au lieu de s'asseoir sur son séant,
Dans un hennissement déchirant,
Tout en bas il tomba et s'éteignit en appelant "Maman"
Je me précipitais et pris sa tête dans mes bras
Sur ses yeux déjà un voile sans éclat
je sus qu'il galopait là-haut déjà
ivre de joie, au côté de sa Maman sans plus de combat